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GOSTI est né en 1960.


Les yeux sont comme des billes noires, attentifs, mais toujours un brin étonnés. Le rire est en cascade, le sourire parfois gauche… Et l’appétit féroce. Voilà un funambule facétieux, mais authentique. Pour un peu, on le confondrait avec ses sculptures. A moins que ce ne soit l’inverse…


Comme matériaux de base, la pierre est essentielle dans son travail. Gosti taille certains éléments qu’il coule ensuite dans le bronze, qu’il s’agisse de la tête seule ou du corps tout entier. Il monte ensuite ces pièces séparément ou s’en sert pour former une nouvelle sculpture en alliant d’autres éléments en marbre, en basalte ou en granite.
Gosti aime aussi le travail du métal rouillé. Il laisse brute la découpe de la matière afin d’offrir aux regards une vision heurtée. Parce que l’effet sculptural prime toujours, il dessine avec son chalumeau comme un peintre avec son pinceau : dessins dans l’espace où les ombres l’emportent sur le volume.


"Au fond, j’ai toujours été attiré par les peuples dits primitifs. Mes rencontres avec les Pygmées en Centrafrique ou les Inuits à Bafin’s Island restent toujours un moteur d’inspiration pour moi. J’aime les civilisations différentes de la mienne. Il y a de l’ethnographe en moi ! »

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Miroir de l'art, n°89, "500 artistes qui nous font rêver"

"Instantanée complicité avec une oeuvre qui est la combinaison subtile de mélodies venues d'autres âges et de mélodies plus contemporaines. Une sculpture comme une main tendue, une passerelle, un pont suspendu par-delà les océans, les époques et les vécus. La juste synthèse." 

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